Le fragile écosystème marin
Fin août, c’est le retour des vacances, un maximum d’entre nous a pu en profiter, déconnecter, et peut-être aussi réfléchir à nos belles envies pour cette rentrée et la reprise du travail.
Du côté de la NAAMA Team, on a profité, oui 😊 et on continue de poser les petites graines d’un changement pour accompagner, dans nos espaces de coworking, nos clients entreprises à mieux appréhender nos défis futurs.
Comme certains d’entre nous j’ai eu la chance de profiter de belles vacances, dans un cadre plutôt propice, quelle chance ! Partie en famille voguer sur la grande bleue de l’Adriatique, je n’ai pas pu m’empêcher néanmoins d’être un peu triste. Oui, après quelques jours d’observation de cette si belle mer si bleue, le constat s’impose, cette mer se vide … Après avoir profité régulièrement de cette la jolie Grande bleue, le constat est là, je vois, certains fonds marins voient leur population se réduire. Le masque et tuba n’ont pas toujours pas été très utiles, car peu ou pas de choses à voir.
La réduction de la biomasse marine : les chiffres
Alors, profitant de calme d’une soirée, la famille a fait quelques recherches sur la destruction des fonds marins . En voici 2 rapides extraits :
‘’Une étude publiée l’an dernier dans la revue scientifique Nature portant sur quatre secteurs du bassin méditerranéen, dont l’Adriatique, parle d’un « changement historique ». Les chercheurs pointent une chute globale et ininterrompue de la biomasse constituée par les êtres vivants marins depuis une soixantaine d’années’’ ; les populations des espèces de poissons commerciales ont diminué de 34 %, les prédateurs supérieurs (thonidés, requins) de 40 %. Le nombre d’organismes du bas de la chaîne alimentaire (algues, mollusques, crustacés…) a baissé en moyenne de 23 %. Et c’est dans l’Adriatique et l’ouest de la Méditerranée que le déclin est le plus marqué. »
source GEO 30/08/2018
Ou encore
« À ce rythme, cette mer risque de devenir, à brève échéance, un vaste marais d’eau saumâtre », explique au Figaro Silvestro Greco, chercheur de l’Institut central de recherche sur la mer (Icram), qui dépend du ministère italien de l’Environnement »
Conférence internationale sur la Méditerranée, 2007
Les organisations qui protègent les fonds marins
Plusieurs belles idées sont déjà développées, et je pense au 1er parc naturel de Port-Cros – au large de Hyères – créé en 1963. Les espèces reviennent et se réimplantent, ça marche !!! Alors soutenons d’autres initiatives comme celles-ci.
Du côté des associations cela bouge aussi, regardez par exemple ce que fait PURE OCEAN (fonds de protection pour les Océans), et EARTH SHIP SISTER (passer à l’action par le leadership environnemental des femmes) ou encore les actions développées par la scientifique DEBORAH PARDO pour faire émerger un Leadership Environnemental, concret et efficace.
S’engager dans la protection des océans et de l’écosystème marin
Plus encore, appelons de nos vœux les entreprises à prendre ce sujet à bras le corps rapidement et à déclencher de grands moyens et mettre en œuvre des plans drastiques permettant de préserver notre biodiversité, notre planète. Certes les lois posent un cadre, et cela émerge, mais n’attendons pas…
Enfin, les petits gestes que chacun d’entre nous commençons à faire au quotidien permettront peut-être de calmer l’évolution. Continuons chacun d’entre nous à être de plus en plus responsables. C’est efficace aussi ! on l’a testé : une petite semaine de Bateau en famille ancre à nouveau des bonnes habitudes : minimum de déchets, un usage extrêmement réduit de l’eau douce, produits responsables, alimentation locale et de saison …. C’est possible !
A très vite
Corinne
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